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Butô est né dans les années 60 au Japon.
J'ai donné mon premier spectacle en France en 1985
avec la compagnie Ariadone.
J'ai quitté cette compagnie au bout de 10 ans, en 1995.
En 1995, le Butô est déjà plus répandu en France qu'au Japon.
Je commence alors à travailler seule, à partir de 1996, à Paris
et ailleurs en France.
Désormais, je m'interroge sur le Butô d'aujourd'hui.
Ma proposition lors de ce stage n'est pas axé sur la "technique"
de danse, ni sur le Butô formel appliqué.
Votre mouvement habituel vous a tenu captif depuis très longtemps.
Vous vous dégagez des chaînes et conditionnement
qui vous entravaient mentalement et corpollerment
Ouvrons suffisamment notre coeur pour entendre le murmure
de l'âme qui souffle des paroles sages,
afin de retrouver notre mouvement, qui est nous-même.
Un travail sur la marche, la colonne vertébrale, le bassin, la plante des pieds, l'axe, le corps invisible et l'immobilité, le lâcher prise.
Un travail en profondeur sur la respiration ainsi que les muscles
et les différentes perceptions tactiles.
Un travail d'état, d'être cru/soi-même.
Une recherche sur "sa propre énergie" et "ressentir",
Prendre conscience de l'atmosphère, de devenir l'espace
et les matières sur une base d'improvisation.
Dans un esprit d'écoute (de soi et des autres).
L'esprit commence à écouter, l'âme commence alors à danser.
PHOTO : JEAN BAPTISTE MARIOU
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